Des pixels, des prises de têtes, des morts en boucle, c’est Platformance Temple Death!

Il fut un temps où les jeux étaient difficiles : à l’époque on s’arrachait les cheveux pour passer un niveau, on mourrait des dizaines de fois avant de trouver le moyen de passer une énigme. Et il était rare que l’on arrive à bout d’un jeu. C’est à cette époque qu’est sorti Rick Dangerous, un jeu de Core Design, mix entre jeu de plateformes et jeu d’action.

Platformance reprend pour notre plus grand bonheur ce type de gameplay, le die & retry, ainsi que les graphismes très pixélisés de l’époque : on aime ou on déteste, moi j’adore :)

Gameplay
Vous dirigez un aventurier qui n’est pas sans rappeler Rick Dangerous, à la poursuite d’indigènes ayant capturé la belle Grace Belly. Comme la plupart des jeux de plateformes sur mobile, un joystick virtuel vous permet de contrôler votre personnage, et un bouton d’action vous permet de sauter, nager, grimper.

Le jeu est en fait un écran géant dans lequel vous vous déplacez : 3 modes de zoom étant présents pour mieux jauger les pièges qui vous attendent et trouver le chemin vers votre dulcinée.
Ce jeu se prétant beaucoup mieux aux pads des consoles portables, j’avoue avoir été surpris par la réactivité du personnage, qui répond vraiment au doigt et à l’oeil (surtout au doigt en fait ;)). On reste sur un écran tactile qui n’égale pas la présence d’un pad mais c’est vraiment très maniable et bien agréable. Et quand on voit le nombre d’embûches présentes à l’écran, et la rapidité nécessaire pour éviter tous les pièges, on se dit : « ouf ! ». Heureusement, de nombreux checkpoints sont présents sur votre parcours.

Réalisation
Si vous aimez les pixels, vous serez enchantés par Platformance qui reprend le style graphique 8/16 bit. C’est plutôt bien fait dans l’ensemble. L’animation est fluide et rapide (ce qui est à noter car plutôt rare sur WindowsPhone) et quelques détails sont là pour rendre le décor plus vivant : chutes d’eau, etc… Ca ne restera pas dans les anales mais c’est très propre.

Au niveau du son, encore une fois c’est du Rick Dangerous : une très bonne musique et quelques bruitages ponctuent l’action. On les trouvera sympathiques au début, mais très vite saoulants après avoir perdu 10 fois de suite au même endroit ;) On les coupera donc rapidement.

A noter une petite option originale : la possibilité de faire une copie d’écran du jeu à n’importe quel moment, qui rappelle encore plus l’époque où l’on prenait en photo son écran, fier d’avoir atteint la fin d’un jeu :)

Durée de vie
C’est là que la bât blesse : un seul niveau est disponible ! Il y a certes 3 niveaux de difficultés mais une fois fini une première fois seuls les hardcore gamers (ou suicidaires je dirai ;)) auront le courage de refaire le jeu dans les difficultés supérieures.
La notion de topawards et flopawards est plutôt marrante : par exemple, mourir 2000 fois (et croyez-moi, c’est possible! ;)) vous donnera le succès death king. Mais cela ne suffit malheureusement pas à remonter la durée de vie, qui reste super courte. Après 1h ou 2h d’archanement on terminera le jeu, et voila !

Platformance Temple Death reste malgré tout un bon petit jeu, mais à réserver aux amateurs de pixels et de die & retry, les autres se lasseront beaucoup trop vite et préfereront un jeu plus accessible.