L’actualité de Uber continue d’être troublée avec la démission de son PDG, Travis Kalanick.
Cette démission fait suite à une grosse pression faite par 5 des plus gros investisseurs de la société qui ont demandé mardi son éviction.
Après réflexion, Travis a décidé de démissionner en tant que CEO meme s’il garde un pied dans Uber puisqu’il reste – pour l’instant – dans le conseil d’administration.
Travis ne cache pas son émotion mais préfère quitter la société pour son bien plutôt que de l’entraîner dans de nouveaux tourments:
“J’aime Uber plus que tout au monde et dans ce moment difficile de ma vie personnelle j’ai décidé d’accepté la demande des investisseurs de quitter ma position de CEO pour le bien d’Uber qui pourra aller de l’avant au lieu d’être distrait par une autre bagarre interne”
La société au centre de l’actualité depuis quelques temps déjà
Ce n’est pas la première alerte concernant la société: plusieurs ex-employés ayant s’étant plains d’harcèlement sexuel ainsi que de discrimination.
Pire encore, Uber a été accusé d’avoir installé des espions dans son logiciel Uber sur smartphone qui récupérait et sauvegardait sur ses serveurs l’identifiant unique correspondant au smartphone de l’utilisateur. Cette pratique est interdite et cela avait valu un entretien avec Tim Cook qui menaçait de retirer l’application Uber de l’Apple Store.
Comme un air de Steve Jobs
La sortie forcée de Travis Kalanick n’est pas sans rappeler Steve Jobs, qui lui-aussi s’était vu écarté de la société qu’il avait fondée. Cela se passait en 1985 et là aussi, il avait été éjecté par des personnes qu’il avait lui-même placé à la tête de la société.
Comme on le sait, il reviendrait plus de 10 ans plus tard pour sauver la société qui est maintenant l’entreprise la plus valorisée dans le monde. Qui sait: il faudra peut être attendre 10 ans pour voir revenir Travis ?
Source: The New York Times